Le mystère Henri Pick
Le mystère Henri Pick. Un roman intéressant qui nous plonge dans le monde de l’édition, et ou l'on va découvrir la blbliothèques des manuscrits refusés. On va suivre le parcours de .. jeune éditrice parisienne qui découvre un roman phénomène dans un petit village Breton. Il y a un mystère habilement entretenu, la vie d’un roman va provoquer des bouleversements dans la vie de chaque protagoniste. l'auteur n'est peut être pas celui que l'on croit

Les manuscrits
refusés
Nombre d’auteurs désirent être publiés, mais beaucoup échouent sans savoir pourquoi.
Le pourcentage de manuscrits publiés, parmi tous ceux envoyés chez des éditeurs, varie entre 1% et 5%, tout dépendant d’un certain nombre de facteurs.
Parmi ces textes acceptés, plusieurs sont des auteurs ayant déjà publié auparavant. La proportion d’auteurs « débutants » qui en sont à leurs premières armes et parviennent à être acceptés chez un éditeur est donc très faible.
De plus, bien des éditeurs, recevant plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de manuscrits par an, ne les lisent pas tous en entier. Parfois, la lecture de quelques pages suffit pour que ces derniers se fpensent pouvoir se faire une idée et rejettent un texte qui ne correspond pas à leurs critères de qualité.
Cela semble peut-être injuste, les éditeurs ne sont pas infaillibles puisque Harry Poter , Proust, Anna Gavalda ont été refusés plusieurs fois.
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Les souvenirs
Le terrain d'étude de Foenkinos est cette fois sa famille. Ses grands parents, ses parents. Ce roman est probablement l'un des plus personnels, il y a beaucoup d'amour dans ces pages, et le regard, que le petit fils, souvent interrogateur porte sur la vieillesse est touchant. Il assiste à l'enterrement de son grand père puis se rapproche de sa grand-mère.
Qui surprend toute la famille en fuguant.

J’ai longtemps contemplé mon grand-père, et pourtant ce n’était pas lui. J’avais aimé et connu un homme vivant. Là, c’était un masque de cire, un corps sans âme, une incarnation grotesque de la vie échappée.
-Dans la chambre, face à son corps, une image m’a saisi : la mouche. Une mouche posée sur son visage. C’était donc ça, la mort. Quand les mouches se posent sur nous et qu’on ne peut plus les chasser. C’est cette vision qui m’a été le plus pénible. Son immobilité agressée par cette grosse conne de mouche. Depuis, j’écrase toutes les mouches. On ne peut plus dire de moi : il ne ferait pas de mal à une mouche. Cette mouche là j’y ai pensé souvent par la suite, elle ne savait pas où elle avait posé ses pattes de mouche, elle ignorait tout de la vie de mon grand-père, elle s’arrêtait sur le dernier visage de mon grand-père sans même savoir que cet homme avait été un adulte, un adolescent, un nouveau-né.






